À propos
Polyga.me n’est propulsé que par un instinct vengeur, donnez-lui de la force…
Bamako, le 16 février 2021.
Alors que mon quotidien est mon inspiration, forcément, étant moi-même polygame, je me vois retranché dans ma citadelle, attaqué par les critiques les plus absurdes de l’Occident. Ma vie, mon système matrimonial, ma culture, ma religion, sont insultés par la France, sous ses divers gouvernements. Les médias européens ne cessent de salir l’image de l’Islam et des musulmans depuis des années.
Nombre d’amalgames grotesques en sont nés. Comme donner sources à la délinquances des quartiers populaires dans la polygamie, tel que déclaré après la mort tragique de Zyed et Bouna. Même si l’argument est risible, on ne peut s’empêcher de faire le lien entre toutes ces imageries négatives et celles qui les ont précédées dans le lexique postcolonial de la France : Les noirs malodorants, bêtes et illettrés, les musulmans barbares, les femmes dépourvues de droits, j’en passe et des pires.
Il y a de quoi s’offusquer lorsque l’on vit dans ce système matrimonial séculaire et qu’on sait très bien que c’est justement l’abandon de nombreuses traditions humaines, sous prétexte de modernité, qui conduisent l’humanité dans sa chute.
Originaire d’Afrique de l’Ouest, pour rester volontairement évasif, je me suis passionné pour les sciences humaines lors de mes études en France. Ma vie en Europe, même si j’y suis né et que j’ai été élevé “à la française”, ne m’a pas convaincu. Les opportunités professionnelles ont donc sauvé mon âme, me faisant voyager dans de nombreux pays, en Europe, en Afrique et dans le monde Arabe.
Ce blog où je décris ma vie, est un témoignage de la vie polygame telle que pratiquée au quotidien. Je suis marié à 4 épouses, j’ai de nombreux enfants, et je suis un homme heureux dans une famille africaine épanouie. On n’y trouvera donc pas de violence conjugale, de guerre intestines entre coépouses dont les enfants s’affrontent en clans, pas de délinquance résultant d’un manque de contrôle familial. Malheureusement pour le Nouvel Obs, Le Point ou Marianne, on ne s’inscrit pas dans le stéréotype véhiculé.
Samba.
Samba
polygame.eth
Né il y a quelques temps en France, au cœur des sombres ruelles parisiennes, j’ai décidé après mes études de partir à la conquête d’un travail à l’étranger. Sur ma route, je croisais alors ma culture, ma vie, mes épouses, mes enfants. Je n’en suis jamais revenu.
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