Fratries et clans en polygamie se font par manque d’une éducation saine
La vie en polygamie se résume souvent en termes de fratries et de clans maternels, mais ne se comprend qu’en la vivant, en connaissant les fibres de l’éducation dans son contexte. Dans la presse française, ces sensationnels éditoriaux qui se pensent en « métropole », on dépeint une vie sociale cauchemardesque basée sur le simple fait qu’un homme qui vit avec plusieurs épouses ne peut être qu’un salopard. Or, compter le nombre de connards en France relève de l’impossibilité, comme l’avait d’ailleurs souligné un certain De Gaulle.
Évidemment les cas négatifs abondent. Les familles polygames en crise ne se comptent pas non plus. Mais si l’on cherche le pourquoi du comment, on comprend vite que tout était voué à l’échec dès le départ.
La femme, l’épouse, la base de l’éducation
Comme j’en parlais auparavant, il faut savoir choisir une épouse en pensant au futur, aux enfants. Le droit de l’enfant sur le père n’est-il pas qu’il lui choisisse une bonne mère ? En Islam en tout cas, ça ne se discute pas. C’est là que l’on choisit de penser avec sa tête et non avec son cœur, ou pire encore. Là où les occidentaux attendent toute une vie de tomber amoureux, de rencontrer enfin l’âme sœur, les africains passent par d’autres manières de choisir une épouse.
On parlera en France de mariage arrangé, ou je ne sais qu’elle autre expression réductrice. Mais en réalité, chercher quelqu’un loin de l’impact physique qu’il peut avoir sur nous est bien plus judicieux. En Afrique de l’ouest, par exemple, on cherchera dans le cercle familiale. Une cousine sera connue et aura la confiance de tous. Mais ça peut être une proche, une voisine, une fille d’une famille respectée dont on connait la bonne réputation. Tout le monde le sait, grimper au rideau ne dure qu’un laps de temps très court dans une vie de couple. Le reste sera le quotidien, la routine du foyer, les rapports humains, l’éducation.
Polyga.me n’est propulsé que par un instinct vengeur, donnez-lui de la force…
Le cadre particulier de la polygamie
Dans le cadre de la polygamie, forcément, on sera encore plus méticuleux dans notre recherche. D’autres paramètres vont s’ajouter et rendre le choix encore plus délicat. C’est ici que tout se joue, ou presque. Car c’est bien souvent ici que se forge la source des clans de famille, des guerres de fratries. Mais tout ne peut être à cause des femmes. La jalousie entre épouses est souvent la source des clans, mais nul n’est jaloux pour rien, enfin généralement.
Les hommes peuvent être très injustes. Autant dans l’attention qu’ils donnent à leurs femmes, mais aussi dans leurs jugements entre elles. Le cœur d’un mari peut vite pencher vers une femme et, que les choses soient dites clairement, celle-ci l’utilisera à son compte en fermant les yeux sur les conséquences. Toutes les co-épouses du monde ne sont pas amies. Donc si des rancœurs ou des jalousies sont le quotidien cardiaque de ces dames, la moindre erreur sera l’étincelle d’un feu d’artifice.
Les fratries sont naturelles
Une mère, même dans un foyer polygame, s’occupe de ses enfants personnellement. Elle les a portés chacun en ses entrailles, les a bien souvent allaités, son instinct de mère la pousse à ne pas déléguer ce rôle. Dans ces grandes familles, malgré tout, on se rend service, sauf si la guerre est extrême bien sûr, mais les enfants sont les enfants d’une seule mère, ça ne se discute pas.
Lorsque les bambins sont témoins d’une dispute, il en sont affectés souvent pour la vie, surtout s’ils sont petits. Voir des co-épouses se déchirer à vives voix ou, pire encore, en en venant aux mains, la violence du spectacle les affectera pour toujours. C’est bien souvent de cette manière que les fratries deviennent des clans qui s’opposent.
Des fratries aux clans
Le lien de parenté est très fort en Afrique. Même avec des guerres intestines, nul ne niera ce sens de la famille incontournable. Mais souvent, par un manquement généralement paternel, ou parfois une négligence de débutant, un conflit familial peut regrouper les enfants derrière leur mère. L’un des meilleurs exemples demeure les affaires d’héritage. Chacune voulant tirer vers elle ce qui lui semble lui revenir de droit et leurs enfants se ralliant ainsi chacun du côté qui les concerne, pour faire pression.
Une autre réalité familiale
Mais de l’autre côté du miroir se joue une pièce très différente : Les familles polygames en paix. Qu’elles soient deux, trois ou quatre épouses (pour ce qui est des familles musulmanes), il existe une éducation de la réussite, où les familles s’entendent sans accroc. Des familles où les conflits se règlent en s’asseyant, en discutant. Et où, bien sûr, les enfants sont de fait unis.
Si en Occident on est forcément un salopard en étant polygame, c’est dû à ce mode vie qu’on souhaite imposer à tous. La culture « prince charmant », telle qu’on la représente, se montre parfaite, moderne, respectueuse de la femme, etc. Cet idéal de vie, qu’on a bien sûr le droit de croire et de vivre, n’est pas destiné uniquement aux européens. Il est inclus dans un pack de la perfection blanche-chrétienne qu’on diffuse à travers le monde.
Alors que les familles, dans de nombreux pays d’Afrique et d’ailleurs, sont de norme polygame, on tient à leur présenter les douceurs d’un mode de vie opposé : vous êtes dans l’erreur, vous êtes malheureux tel que vous êtes.
On ne s’étendra pas, une fois encore, à exposer les réalités de leur quotidien merdique, à se tromper à gauche à droite, à vivre une polygamie qui ne se nomme pas. Ma vie et celle de nombreux proches me suffit comme contre-exemple.
Polygamie et éducation collective, au-delà des fratries et des clans
Même si une grande famille doit être dirigée avec fermeté, il faut bien sûr beaucoup d’ouverture, de patience et de compréhension. Avoir trois ou quatre femmes n’est pas sans aléas. Le milieu dans lequel va grandir la descendance concernée, doit être le plus sain possible, d’une stabilité maximum. C’est aussi sur le bonheur des épouses que tout va reposer. C’est là aussi qu’un mari est une clé majeure sur le trousseau de la réussite. Rendre ses épouses heureuses est primordial pour rendre ses enfants heureux. Une règle qui parait tellement évidente dite comme ça, pourtant, ça n’est pas facile.
Car, au fond, le bonheur ne se définit qu’en fonction de chacun, et donc de chacune. Les attentes de chaque épouse peuvent être très différentes et c’est là que la complémentarité prend tout son sens entre les femmes. Choisir une femme pour son physique ne mène pas très loin dans une famille polygame. La culture est extrêmement importante, car vivre à plusieurs une culture commune est beaucoup plus simple. Et puisque le sujet ici est l’éducation des fratries, les différences culturelles favorisent les clans. Pas besoin de s’étendre sur ce sujet. Bien sûr, un lien autre que la culture peut aussi favoriser l’entente générale, comme la religion ou n’importe quel atome crochu. Mais la culture est le lien le plus fort, surtout lorsqu’on a besoin que tout le monde se comprenne parfaitement.
Les fratries sont le fruit de l’éducation
C’est dans ses enfants que l’homme voit ce qu’il a semé. Il n’y a pas de grand secret dans nos échecs, nous en sommes les principaux responsables. Il en est de même pour a réussite. Un homme doit instaurer un contexte de paix et de sérénité, un dialogue constant dans sa famille. Il doit être proche de chaque membre et prendre soin de chacun de la part la plus égale possible.
Il doit aussi orienter son éducation sur cette unité nécessaire entre les fratries, afin de prévenir les clans qui pourrait naitre au sein de sa polygamie. Chez nous, entre les enfants, il est interdit de dire « ta mère… ». On aura à la place « Tata unetelle » a dit… Ce afin de ne pas mettre en avant qu’ils n’ont pas la même mère. Certains viendront dire que c’est cacher la vérité. Non, ça n’est qu’éducationnel. Croyez-vous vraiment qu’on puisse cacher à des enfants que leur mère n’est pas la même que celle des autres ? Il s’agit d’installer un maximum de cohésion, une culture de groupe.
Le problème de la polygamie dans le monde c’est l’image qu’on veut lui prêter. On lui associe l’inéquité, l’inéducation, les violences conjugales, l’excision, bref, tout ce qui relève du négatif africain dans l’esprit collectif. Ainsi, ces gens qui cherchent à retranscrire le contexte polygame dans leurs articles biaisés, ne rapporteront que le mal et interprèteront le bien à leur sauce. La seule chose qu’ils voulaient avant même de prendre leur stylo et feindre une enquête, c’est salir l’image de ces familles qui ne voient pas l’éducation et la vie de la même manière.
Lutter aveuglément contre la polygamie ne sert à rien, en Occident ils sont déjà tous polygames, mais ils refusent de l’admettre. Au lieu donc de légiférer, on les voient pénaliser sous des prétextes et des peines qui sont risibles. Mais nous vivons tellement bien notre mode de vie qu’au final, on vous regarde en riant de vos propres contradictions.
Mon Poing dans ta Vue..
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